Qui est concerné par l’enquête SHARE au Luxembourg ?
L’enquête SHARE au Luxembourg porte sur les personnes de 50 ans et plus qui résident au Grand-Duché. Les conjoints sont également invités à participer, indépendamment de leur âge.
Lors de la 1ère enquête réalisée au Luxembourg (Vague 5), 4 200 personnes de 50 ans et plus ont été sélectionnées au hasard à partir des fichiers administratifs. Cela a permis d’interviewer près de 1 600 personnes.
En 2015, la deuxième enquête SHARE au Luxembourg a interrogé les 1 600 participants à la première enquête. Un nouvel échantillon de 2 000 personnes a également été tiré au hasard pour limiter les effets d’attrition (diminution du nombre des participants due aux déménagements, aux décès, etc.). Au total, près de 1 600 personnes ont accepté de répondre aux questions.
En 2017, une troisième enquête SHARE a été lancée auprès de 1 200 résidents ayant participé à, au moins, une des enquêtes des années précédentes. Le questionnaire abordait des évènements importants survenus au cours de la vie des participants : mariage, naissances, déménagements, vie professionnelle, et comportait également des questions sur les problèmes de santé qu’ils ont eus et des soins reçus au cours de leur vie.
En 2019, une quatrième vague a été lancée selon les mêmes principes que les précédentes enquêtes. Cependant, la pandémie causée par le COVID-19 a interrompu le terrain en mars 2020. Dans ce contexte, le Consortium SHARE-ERIC et l’ensemble des pays participants ont réalisé une interview complémentaire par téléphone auprès des personnes qui avaient participées à l’une des enquêtes précédentes. L’objectif était de mesurer et de comprendre les changements liés au confinement sur la santé, les soins de santé, ainsi que sur la situation professionnelle, économique et les relations sociales et familiales des personnes.
En 2022, une cinquième vague a été réalisée. Elle comprenait une enquête en face-à-face et également un volet spécial COVID-19 par téléphone. Ce volet SHARE -Corona a pour objectif de comprendre les conséquences non intentionnelles des décisions prises pour contenir la pandémie liée au COVID-19 afin, d’une part, de concevoir de meilleures politiques sanitaires, économiques et sociales, et, d’autre part, d’être mieux préparés aux pandémies en termes de prévention, de protection et de traitement de la population de plus de 50 ans
En 2025, une dixième vague d’enquêtes est engagée auprès des personnes ayant déjà participé et d’un nouvel échantillon d’individus.
haut de pageComment se déroule l’enquête SHARE-Luxembourg ?
Les personnes sélectionnées reçoivent un courrier du Luxembourg Institut of Socio-Economic Research (LISER), en charge du projet, avant d’être contactées individuellement par un enquêteur, dûment mandaté par l'Institut.
La participation à l’enquête SHARE est volontaire. Les personnes contactées peuvent refuser de participer lors de la prise de contact. Pour celles qui acceptent de participer, l’enquêteur détermine avec elles le moment le plus propice pour réaliser l’entretien. Celui-ci se déroule principalement chez le répondant, en face à face, assisté par ordinateur. Il n’y a pas de questionnaire papier. Chaque entretien dure une heure en moyenne. Si le conjoint participe, il faut compter environ une demi-heure supplémentaire. Au cours de l’entretien, la personne cible peut refuser de répondre à une question ou arrêter l’entretien à tout moment.
En outre, une personne de confiance peut également accompagner le répondant au cours de l’enquête et répondre à certaines questions à la place de la personne cible si celle-ci se trouve dans l’incapacité de répondre.
haut de pageQuel est le cadre légal de l’enquête SHARE au Luxembourg ?
La base légale de l’enquête se fonde sur l’article 2 de la loi du 7 juin 2023 portant modification de la loi du 3 décembre 2014 (Mémorial A n° 324 du 27 juin 2023.) ayant pour objet l’organisation des centres de recherche publics.
De plus, l’enquête a reçu l'avis favorable du Comité National d’Éthique de Recherche (CNER).
Enfin, la Police Grand-Ducale est informée de cette enquête à chaque collecte principale des données.
haut de pageQuelle protection des données collectées par SHARE au Luxembourg ?
Les données collectées sont destinées uniquement à des analyses scientifiques. Elles ne peuvent être ni divulguées, ni utilisées, ni redistribuées ou revendues à d’autres fins. Les informations collectées sont traitées en toute confidentialité. Toutes les personnes ayant accès aux questionnaires, aux données, aux logiciels ou à toute autre création intellectuelle (y compris les enquêteurs) sont tenues au secret professionnel (cf. article 28 de la loi modifiée du 3 décembre 2014 ayant pour objet l’organisation des Centres de recherche publics : Mémorial A n° 260 du 29 décembre 2014). Les données collectées par le biais de l’enquête sont dépersonnalisées dès l’achèvement de l’entretien; l’enquêteur n’a alors plus accès aux informations collectées.
En outre, conformément au Règlement UE 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement général sur la protection des données : Journal officiel de l’Union européenne du 4 mai 2016, L. 119/1)), Chapitre III, la personne enquêtée dispose des droits suivants : à la transparence des informations et des communications (art. 12) ; à l’information (art. 13 et 14) ; à l’accès aux données à caractère personnel (art. 15) ; de rectification (art. 16) ; à l’effacement (art. 17) ;à la limitation du traitement (art. 18) ; à la portabilité des données (art. 20) ;d’opposition (art 21) ; de contestation des décisions automatisées (art. 22).
Pour l’exercice de ces droits, les participants doivent contacter le Délégué à la Protection des Données du LISER : dpo@liser.lu.
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